Ségurant, le Chevalier au Dragon : un héros tombé dans l’oubli

Petite introduction :

Et me voilà de retour pour ma deuxième critique sur Ségurant, la première reconstitution d’Emanuele Arioli. Oui, j’ai fait les choses dans le désordre, mais mes souvenirs d’Alexandre étant bien plus frais, j’ai commencé commencer par là. Et je ne pouvais pas parler de la deuxième reconstitution d’Emanuele Arioli sans parler de la première. (Pour lire la chronique sur Alexandre, c’est par ici).

Ségurant est plus ancien qu’Alexandre, puisque la « version cardinale » (c’est-à-dire la première version) date de la fin du XIIIe siècle. Pour rappel, la légende d’Alexandre l’Orphelin daterait, selon Arioli, du XIVe siècle.

Si la légende d’Alexandre était résumée dans Le Morte d’Arthur de Thomas Malory, cela n’a pas été le cas pour celle de Ségurant. N’étant pas resté dans le canon arthurien, Ségurant a peu à peu sombré dans l’oubli, jusqu’aux recherches d’Arioli qui ont permis l’édition de ce livre aux Belles Lettres.

Ségurant, le Chevalier au Dragon : mais de quoi ça parle ?

Résumé : Originaire de l’Île Non Sachante, Ségurant le Brun est adoubé par son grand-père après avoir tué tous les lions qui s’y trouvaient. En quête de gloire et d’aventures, Ségurant atteint le royaume de Logres, et, au cours d’un tournoi à Winchester, bat plusieurs chevaliers de la Table Ronde (Gauvain, Yvain, Tristan…). La fée Morgane et son amie, Sybille l’enchanteresse, voyant la force de Ségurant, décident de se débarrasser de lui. Elles invoquent alors Lucifer et lui font prendre la forme d’un dragon, puis le font apparaître au tournoi. Ségurant prend son courage à deux mains et décide de l’affronter. Mais le dragon illusoire s’enfuit, Ségurant à ses trousses…

Critique : version courte

Ségurant est sympathique, même si, comme dit précédemment, j’ai préféré Alexandre. Tout comme ce dernier, Ségurant est parsemé de belles enluminures, tirées des manuscrits d’origine.

exemple d’enluminure

Je pense qu’à l’instar d’Alexandre, Ségurant est parfait pour se lancer dans la littérature médiévale. Non seulement l’édition est de très bonne facture, mais le texte est aussi très accessible. Petit bémol déjà mentionné dans l’article sur Alexandre, qui risque peut-être de rebuter certains lecteurs : le style « place du marché ». Les nombreuses marques d’oralité comme « Que vous dire ? » en début de paragraphe ou encore « Le conte cesse maintenant de parler de… » à la fin de chaque chapitre. Si ces tournures ne me gênent pas outre mesure (peut-être par habitude), nul doute que ce style très éloigné de nos canons littéraires ne fera pas l’unanimité. Cela implique également de nombreuses redites : chaque dame ou demoiselle introduite est la plus belle du royaume (mais c’est un motif que l’on trouve dans presque tous les romans médiévaux), et Ségurant précipite chaque ennemi « dans un tel état qu’un médecin lui serait inutile » (variante : « d’une telle manière qu’il ne pourra jamais se relever »). Si vous êtes joueur/euse et que vous tenez bien l’alcool, vous pourriez presque en faire un jeu à boire.

Autre point que j’avais déjà abordé dans Alexandre : l’humour farcesque. Alors que le comique médiéval se retrouve essentiellement dans les farces et les fabliaux, il est, dans Ségurant et Alexandre, très présent. Ségurant a un appétit d’ogre, ce qui ne manque pas de faire rire aux éclats d’autres personnages qui le compare à un loup. En le voyant manger autant, certains personnages se demandent même si la mère de Ségurant n’aurait pas certains vices à confesser…

Finalement, Ségurant est un peu comme un héros de shônen.

Critique détaillée

(Attention, cette partie peut révéler des éléments de l’intrigue, ainsi que celle d’Alexandre)

On peut regretter que le dragon en question ne soit finalement qu’une illusion. On peut aussi regretter que l’apparition du dragon soit aussi tardive dans le récit, puisque, pendant la majeure partie du roman, je n’ai eu de cesse de me demander « mais où est ce #?%!^* de dragon ? » Si l’entrée en scène tardive du dragon-illusion peut être frustrante pour les lecteurs, elle est en fait logique. La poursuite du dragon n’est pas une péripétie parmi tant d’autres, elle n’est pas même la péripétie principale. Elle représente purement et simplement la fin de Ségurant en tant que personnage, destiné à tomber dans l’oubli (intradiégétique et, ironiquement, extradiégétique). La poursuite du dragon, c’est à la fois l’apothéose et l’élément de résolution du récit. Morgane a vaincu Ségurant, mais ni les lecteurs, ni lui-même ne le savent encore. Tout comme Alexandre, qui ne parviendra jamais à assouvir sa vengeance sur le roi Marc, Ségurant poursuit une illusion jusqu’à l’oubli. Seule une continuation du XVe siècle conduit à un dénouement heureux, dans lequel Ségurant tue le dragon et finit désensorcelé.

En vérité, on pourrait presque traiter Ségurant et Alexandre comme un diptyque, tant les deux récits présentent des similitudes bien spécifiques à eux : Ségurant et Alexandre sont voués à échouer dans leur quête respective, les magiciennes, et plus particulièrement Morgane et Sybille l’enchanteresse, sont des antagonistes principales, et les deux récits sont teintés d’un humour grotesque d’ordinaire absent des romans arthuriens. Ségurant et Alexandre sont pourtant bien différents, presque à l’opposé l’un de l’autre : le premier combat des lions sur une île, mange comme dix et préfère les amitiés viriles à la compagnie des dames (dans une continuation, il empêche même le jugement de Dinadan, coupable de viol sur une jeune paysanne). Le second est d’une grande beauté, plus courtois, et a beaucoup de succès auprès des femmes.

Bref, je vous recommande vivement ces deux romans si vous souhaitez approfondir votre culture littéraire, ou que vous souhaitez vous lancer dans la littérature médiévale.

Le GIF provient de Ténor.

Alexandre, l’Orphelin de la Table Ronde : cousin oublié de Tristan

Petite introduction : contexte et précisions

Et voici donc ma première critique, qui portera sur la reconstitution de la légende d’Alexandre l’Orphelin par Emanuele Arioli, chercheur médiéviste surtout connu pour son autre reconstitution, Ségurant, le chevalier au Dragon, publié l’année dernière (que je possède également).

Tout comme Ségurant, Alexandre est un oublié de la Table Ronde, tous deux ressuscités par le fruit de dix années de recherche. Mais contrairement à Ségurant, qui est un parfait quidam, Alexandre est lié à deux personnages bien connus de la littérature médiévale (si si, je vous assure que vous les connaissez) : Tristan et le roi Marc. En effet, au XIIIe siècle, la légende de Tristan a été réécrite en prose, et incorporée dans celle d’Arthur. Depuis ce remake, comme on appellerait cela aujourd’hui, Tristan compte désormais parmi les chevaliers de la Table Ronde.

Petit rappel sur la légende tristanienne : l’histoire de Tristan est avant tout celle d’un triangle amoureux tragique. La belle Iseut doit épouser le roi Marc, qu’elle ne connaît que de nom. Sa mère (qui s’appelle aussi Iseut) prépare un philtre d’amour destiné aux mariés, mais sur le trajet, elle boit accidentellement le philtre avec Tristan, le neveu de Marc. De là naît une passion dévorante et destructrice entre Tristan et Iseut (qui est donc sa tante par alliance). Les amants maudits, conscients que leur amour superficiel risque de les faire périr, décident de s’éloigner l’un de l’autre. Tristan épouse une jeune fille (qui s’appelle aussi Iseut…), qui finira par découvrir l’existence de sa rivale, et, folle de jalousie, provoquera la mort des deux amants.

Mais revenons à Alexandre. Sa légende est résumée dans Le Morte d’Arthur, grande compilation du cycle arthurien écrit par sir Thomas Malory au XVe siècle. La légende d’Alexandre l’Orphelin aurait été écrite au XIVe siècle, puisque ce chevalier n’est mentionné nulle part dans les siècles précédents. A vrai dire, hormis quelques bribes trouvés dans certains manuscrits, ainsi que le résumé de Thomas Malory, il n’existait que peu de sources sur cet Orphelin.

Alexandre l’Orphelin : mais de quoi ça parle ?

Entrons maintenant dans le vif du sujet : de quoi parle donc cette légende retrouvée ? Un petit résumé (sans spoil majeur) s’impose :

Résumé : Le roi Marc tue son frère par traîtrise. La veuve de ce dernier, Angledis, s’enfuit avec leur fils Alexandre, et se réfugie dans un de ses domaines. A ses quinze ans, Alexandre apprend les circonstances de la mort de son père, et demande l’adoubement afin de le venger. Une fois fait chevalier, Alexandre multiplie les quêtes : il affronte plusieurs chevaliers de la Table Ronde, comme Palamède et Saphar, deux chevaliers sarrasins convertis au catholicisme, ou encore Mordred, le neveu (ou fils illégitime, selon les versions) d’Arthur. Il croisera aussi la route de la fée Morgane et de plusieurs de ses acolytes, et découvrira bien évidemment l’amour avec plusieurs demoiselles.

Critique : version courte

Il s’agit d’une critique sans spoil majeur, que vous pouvez donc lire si jamais la lecture du roman vous intéresse. A l’inverse, la version détaillée s’appuiera sur des épisodes bien précis, et sera donc susceptible de divulguer des éléments importants du récit. A vos risques et périls.

J’ai nettement préféré Alexandre à Ségurant (dont je ferai également la critique). On y retrouve l’esprit arthurien, et surtout les thématiques de l’amour, complètement absentes dans Ségurant. L’amour et les femmes ont en effet une place prépondérante dans Alexandre, puisque ces dernières mènent toute l’intrigue, particulièrement les magiciennes comme Morgane, bien connue des amateurs du cycle arthurien.

En outre, on y retrouve quelques éléments du comique médiéval, typiques des farces ou des fabliaux (plus de détails dans la version longue), et le style répétitif hérité de la tradition orale médiévale, comme des « Que dire ? », « Que vous dire de plus ? » dans presque chaque paragraphe. Ce style « oyez oyez, bonnes gens » rebuterait peut-être certains lecteurs contemporains, habitués à moins de redites, et surtout à un « quatrième mur ». Si cela peut surprendre au début, une fois qu’on s’y habitue, on n’y prête même plus attention. Les grands amateurs d’épopées antiques ne seront peut-être pas autant dépaysés, car le style épique est souvent aussi très répétitif, même si on a moins l’impression d’être sur la place du marché quand on lit l’Odyssée ou Gilgamesh. D’aucuns trouveront peut-être le texte un peu lourdingue à cause de cela, mais si on souhaite un peu de diversité dans ses lectures, on ne peut qu’apprécier ce changement.

N’oublions pas non plus la qualité de l’édition : comme Ségurant, Alexandre a été reconstitué en incluant les enluminures des manuscrits originaux. En outre, Emanuele Arioli a aussi inclus dans son édition les réécritures (débuts et fins alternatifs) et continuations (suites écrites par d’autres personnes), comme il l’avait fait pour Ségurant. Et cerise sur le gâteau, les lecteurs ne connaissant rien au vocabulaire médiéval ni à la légende arthurienne ne seront pas perdus, puisque la présente édition comporte également un glossaire (« lice » ou « haubert », par exemple), ainsi qu’une liste des personnages et lieux mentionnés dans le récit.

En résumé, malgré le choix délibéré du chercheur de garder dans sa reconstitution le style oral de l’ancien français, le livre reste tout de même très accessible à un novice. Ce n’est pas le récit arthurien le plus palpitant, mais si vous souhaitez vous lancer dans la littérature médiévale sans trop vous y connaître, Alexandre est parfait.

exemple d’enluminure

Critique détaillée

Je ne vais pas beaucoup m’étaler cette fois, étant donné que j’ai déjà presque tout dit dans la version courte. Je voudrais juste donner quelques précisions concernant les éléments comiques, et parfois grotesques, que l’on peut trouver dans Alexandre. En effet, Alexandre reprend plusieurs topoi des farces et des fabliaux, tels que les femmes en armure de chevalier, la nudité, ou encore les blagues sur le sexe. Ségurant mêlait déjà quelques éléments comiques au souffle arthurien, mais l’humour reposait surtout sur l’appétit d’ogre de Ségurant. Dans Alexandre, le comique repose surtout sur les femmes : le chapitre de la réunion des fées à Avalon est particulièrement grotesque, puisque la Dame d’Avalon propose une sorte de concours d’enchantements, tout en sachant déjà qu’elle est la plus puissante d’entre toutes. Les autres enchanteresses, comme Morgane et Sibylle, sont humiliées devant toute l’assemblée puisque la Dame d’Avalon défait facilement leurs sorts, avant de faire disparaître leurs vêtements. Celles-ci finissent donc entièrement nues, et ne peuvent plus cacher les marques de vieillesse qui trahissent leur âge. Suite à cela, la dame d’Avalon décide de révéler à toutes son sort le plus puissant : la capacité de créer des flammes avec son entrejambe. Oui, c’est grotesque, d’autant plus qu’elle précise que c’est Merlin qui lui a appris ce sortilège.

Pour ceux qui voient Merlin comme un gentil papi à barbe blanche, je vous préviens, vous êtes très loin du portrait original…

Nous ne pouvons que nous demander si Merlin lui-même est capable de lancer ce sort. Vicieux, Merlin ? Assurément. Comme vous le savez peut-être, il est le fils d’un diable et d’une vierge, et, dans les textes médiévaux, il est aussi connu pour sa lubricité et son penchant pour les belles jeunes femmes. Toutes les fées de ce chapitre ont été les élèves de Merlin, et toutes ont été contraintes de céder à ses avances. Seule la Dame du Lac, Viviane, a pu bénéficier de ses enseignements sans payer le prix fort. Dame du Lac qui, d’ailleurs, ne s’est pas présentée à la réunion.

Cet épisode n’a aucune incidence sur le reste de l’intrigue. A la fin du chapitre, Morgane et les autres partent en quête de Merlin, disparaissant du récit.

Et la fin ? Il n’y en a pas vraiment. Alexandre, retenu prisonnier par Morgane, qui voulait en faire son amant, est délivré par une demoiselle, qui lui offre sa virginité. Après cela, Alexandre rencontre Aëlis la Belle Pélerine, cousine de sa libératrice, et en tombe amoureux. Après avoir affronté plusieurs chevaliers de la Table Ronde (Mordred, Dodinel, Sagremor, et surtout Lancelot), Alexandre demande à Lancelot de le marier avec Aëlis, et vit avec elle dans son pavillon. Dans l’épilogue, Alexandre affronte Hélias le Roux, mais meurt à la suite d’une grave blessure. Lorsqu’Aëlis l’apprend, elle en meurt de chagrin. La fin alternative de Thomas Malory est encore plus cruelle, puisqu’Alexandre y est tué par… son pire ennemi, le roi Marc.

Qu’importe la fin, la légende d’Orphelin, malgré quelques traits d’humour, demeure tragique, puisque c’est l’histoire d’une vengeance impossible. Alexandre a beau compter parmi les guerriers, jamais il n’accomplira sa quête. Cette fin pessimiste, terriblement réaliste, tranche net avec la plupart des romans arthuriens basés sur un personnage. Mais cette légende a, après tout, été écrite vraisemblablement un siècle après la fin du cycle arthurien (narrée dans La mort du roi Arthur, roman du XIIIe siècle).

Automne ensorcelant

Brr, le retour du froid…

Je n’avais jamais beaucoup aimé l’automne. Pour moi, l’automne symbolise le retour du froid, de la pluie et de la grisaille. Le retour de la mort, aussi : les feuilles tombent, dénudant outrageusement les arbres. Ces feuilles sont aussi vicieuses que les roses du renouveau : leurs attirantes couleurs chaudes ne sont qu’un leurre pour nous nuire. De même que les roses nous griffent les doigts pour se repaître de notre sang, les feuilles mortes encombrent les jardins et nous incitent à les ramasser. Alors on courbe l’échine, on glisse, on se retrouve par terre.

La dépression saisonnière nous guette, les écharpes nous étranglent. L’automne cupide nous vole : quelques billets pour un peu plus de jour, quelques billets encore pour un peu d’été.

L’automne est morose, des larmes coulent continuellement sur ses joues, faisant friser même le cheveu le plus lisse. Et même lorsqu’il est joyeux, son sourire reste timide.

Pourtant, cet automne me paraît spécial : pas tout à fait comme les autres, mais toujours empreint de cette familière odeur de petrichor. Est-ce l’âge, ou bien l’accoutumance ? Tout à coup, l’automne se drape d’un plaid chaleureux. Avec le feu dans l’âtre, l’ambiance devient cosy. C’est l’odeur du lait chaud et les débuts de feux de cheminée. Comment ai-je pu ne pas le remarquer avant ?

L’automne, c’est aussi la disparition des couleurs froides, troquées par les couleurs chaudes. La pluie se confond chaque jour un peu plus avec la rosée. Les enfants ramassent des marrons en riant et salissent leurs poches.

L’automne, c’est aussi l’odeur de la citrouille, la brume mystérieuse avant et après la nuit, le sabbat des sorcières. C’est la résurrection du païen et de Jack O’ Lantern, deux fois rejeté du monde des morts.

L’automne, c’est le froid et la mort, oui, avec tous ces chrysanthèmes qui fleurissent les cimetières. Mais c’est aussi la connexion avec l’Autre monde, le culte aux ancêtres, le commerce entre les vivants et les morts rendu possible.

L’automne, c’est le brouillard entre la mort et la vie. C’est ce lien ténu qui s’épaissit tout à coup.

Genèse

Je suis tombée un jour sur l’appel à textes d’une petite maison d’édition spécialisée dans le fantastique. L’éditeur recherchait des nouvelles sur le thème « Automne ensorcelant ». Malheureusement, je n’ai vu l’annonce qu’un an plus tard. Je n’ai donc pas pu envoyer de nouvelle, mais le thème m’a beaucoup plu, et je l’ai trouvé très inspirant. De plus, il m’a permis de me réconcilier (un peu) avec l’automne, saison que je déteste pour les raisons évoquées ci-dessus. Je me suis rendu compte en écrivant ce texte que l’automne avait tout de même quelques positifs, et, surtout, qu’il baigne dans une atmosphère bien spécifique à lui.

J’espère avoir réussi à transmettre cette prise de conscience dans ce texte. N’oubliez pas, l’automne n’est que l’antichambre de l’hiver (oui, il fait encore plus froid en hiver, mais au moins, on a parfois de la neige, et aussi les fêtes de fin d’année).

Bon, il faut avouer que l’automne nous offre quand même quelques spectacles magnifiques.

Les images utilisées dans cet article proviennent de Canva. Elles sont gratuites, et peuvent donc être utilisées à des fins commerciales et non-commerciales.

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Présentation : qui suis-je ?

Tout d’abord, bonjour (ou bonsoir) à toutes et à tous.

Avant toute chose, une petite présentation s’impose. Rassurez-vous, je ne vais pas écrire une longue présentation à coup de « moi je », « moi, je ». En vérité, je me présente surtout par respect pour les conventions sociales et la nétiquette, car je n’aime pas beaucoup parler de ma vie personnelle. Oui.

(Très) courte présentation

Je m’appelle Marie, j’ai 27 ans. L’avantage, c’est que je n’ai pas besoin de pseudo pour conserver mon anonymat. Je pourrais très bien être votre voisine ou votre ancienne camarade de classe en CM2. Ce n’est pas un prénom très original, disons-le. Tout le monde a au moins une Marie dans son entourage.

En revanche, si j’étais Josette, 19 ans, j’en aurais peut-être pris un, de pseudo.

Pourquoi ai-je choisi de lancer ce blog ?

A vrai dire, je ne sais pas trop moi-même. J’aime beaucoup écrire, j’aime aussi beaucoup la lecture et les loisirs créatifs (surtout les travaux d’aiguille). D’ailleurs, à l’occasion, je compte ouvrir ma propre boutique sur Etsy, mais c’est une autre histoire.

J’ai donc décidé de faire ce que j’aime : rédiger. Vous trouverez donc ici des critiques de livres (que j’aime, dans un premier temps), des recommandations que je partagerai aussi sur Babelio et autres sites dédiés à la critique littéraire. Je compte aussi partager quelques textes et poèmes que j’ai écrits moi-même, mes projets d’écriture personnels. Ayant beaucoup étudié la littérature médiévale, malheureusement encore trop peu connue du grand public, je souhaiterais aussi profiter de ce blog pour faire mieux connaître ce pan entier de notre histoire littéraire. Après tout, à part Chrétien de Troyes, la légende arthurienne, et Tristan et Iseut, la littérature médiévale reste un mystère pour la plupart des gens, ce qui est dommage tant elle regorge de pépites.

Bref, je vais écrire, et ensuite, que sera sera (ou advienne que pourra, j’aime bien les deux expressions).

Sur ce, salutations, et à bientôt. 

Marie